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Qi Gong
QI GONG DE L’OIE SAUVAGE
DA YAN GONG
Méthode LIU Dong
Méthode très populaire en Chine en accompagnement des maladies pulmonaires.
Elle travaille essentiellement sur l’énergie défensive
L’Oie sauvage symbolise le leader des oiseaux, la légèreté, la grâce tant sur le plan mental que physique. Elle peut voler très longtemps, pour cela le mouvement de ses ailes et sa respiration doivent être en parfaite harmonie avec les éléments de la nature.
L’Oie sauvage ouvre ses ailes
Monter les bras vers l’avant, une fois les mains au-dessus de la tête, faire se toucher les index et les pouces de chaque main, les tourner vers soi et les descendre jusqu’au niveau du tantien moyen, les tourner vers l’extérieur et avancer les bras en avant puis les écarter. Garder les bras de chaque côté au niveau des épaules, arrondis et souples. Inspirer en se soulevant sur la pointe des pieds, tourner la tête pour regarder au-dessus du bras gauche en tendant la nuque. Relâcher et ramener la tête vers l’avant. C’est un travail pour renforcer la nuque qui tient la tête. Trois fois à gauche puis trois fois à droite.
Descendre les mains au niveau du tantien inférieur, relâcher les genoux, arrondir le dos, monter les mains dos-à-dos le long du rain mai, jusqu’au-dessus de la tête et ouvrir les bras comme un oiseau ouvre ses ailes, en gardant les poumons pleins, rester en apnée quelques secondes. Monter sur la pointe des pieds, toujours en apnée, en étirant les bras puis relâcher, expirer en descendant les mains, paumes tournées vers soi, le long du corps, les bras sont comme des ailes refermées, le dos est arrondi. Recommencer 7 fois.
L’Oie sauvage étire ses ailes
Croiser les mains au niveau de la poitrine, les monter au-dessus la tête et étirer – apnée - relâcher. Tourner le buste vers la gauche, les bras sont relâchés, les mains au niveau du front, onduler la colonne vertébrale, en tirant côté gauche avec le coude gauche. Une fois l’omoplate bien échauffée, tirer le coude d’un coup sec, vers l’arrière et vers le haut en expirant avec le son «». Puis tourner le buste vers la droite et faire la même chose à droite. Une seule fois de chaque côté.
Relâcher, descendre les deux mains toujours croisées paumes tournées vers le sol, étirer vers le bas,jambes tendues, puis tourner le buste à gauche et faire onduler la colonne vertébrale vers le côté gauche, toujours en tirant sur le coude, puis étirer en posant les mains au sol à l’extérieur du pied gauche en expirant et faisant le son «». Passer à droite et faire la même chose à droite en tirant sur le coude droit. Revenir au milieu et remonter doucement vertèbre par vertèbre en ramenant les mains au niveau du tantien moyen. Ce mouvement dégage les omoplates.
L’Oie sauvage concentre son énergie dans les poumons
Décroiser les mains et les tourner doucement l’une autour de l’autre, d’abord vers l’extérieur, puis vers l’intérieur. Ce mouvement qui doit être très lent et calme, concentré, s’arrêter lorsque l’on se sent calme, la main gauche au-dessus de la main droite.
L’Oie sauvage se purifie
Amener la main gauche, les doigts en bec de canard sous la clavicule gauche. Descendre la main droite et faire un cercle en remontant vers l’arrière, puis descendre la main, doigts en bec de canard, sur le pied gauche. Avec la pointe du bec formé par la main droite nettoyer le pied gauche en tapotant assez fort et assez longtemps entre les orteils. Remonter ensuite la main le long de la jambe gauche, à l’extérieur, passer en diagonale sur le devant du corps jusqu’à l’épaule droite, passer la main autour de la tête, la redescendre jusqu’à l’intérieur de la jambe droite puis jusqu’au talon. Tourner autour du pied pour ramasser l’énergie et rejeter la mauvaise énergie du bout des doigts vers l’arrière du côté droit avec de son «», le buste plié et tourné vers la droite, la colonne est en complète torsion, les yeux regardent l’énergie partir. Ramener la main droite, doigts en bec de canard sous la clavicule droite. Descendre la main gauche, la remonter en faisant un cercle vers l’arrière et faire la même chose avec la main gauche sur la jambe droite. Ce nettoyage des pattes permet de stimuler les méridiens de d’éliminer l’énergie perverse.
Se redresser doucement et ramener les deux mains sous les clavicules.
L’Oie sauvage déploie ses ailesMarche de l’Oie sauvage
Avancer la pointe du pied gauche et monter le bras gauche devant, ouvrir le bras sur le côté, paume vers le ciel. Une fois le bras ouvert sur le côté, faire un petit cercle avec la main pour la tourner vers l’arrière en posant le talon gauche, passer le poids du corps en avant et ramener la main sur le rein. Ouvrir la main droite et faire la même chose à droite. Trois fois de chaque côté. Pendant ce mouvement, il faut poser le talon en même temps que l’on fait le petit cercle avec la main. Le mouvement du poignet est important car il étire les tendons du bout des doigts jusqu’aux épaules.
L’Oie sauvage prend son envol
Mettre le poids du corps sur le pied droit et lever le pied gauche. Lever les ailes (les bras) de chaque côté en inspirant puis descendre en expirant jusqu’au sol, en pliant les genoux, et les croiser devant les pieds – petit apnée – vider à fond les poumons en décroisant les bras, puis remonter les ailes jusqu’au dessus de la tête en inspirant. Faire ce mouvement trois fois sur le pied gauche et trois fois sur le pied droit. Etre très attentif au rythme de la respiration, ne pas oublier le petit apnée en bas.
L’Oie sauvage observe la Lune
Avancer pied gauche et main gauche. Tourner le buste vers la gauche, faire un cercle vers l’arrière avec la main gauche, la main droite monte quand la main gauche descend, tourner le buste à droite, la main droite descend quand la main gauche monte, plier le buste en avant en ramenant naturellement le dos de la main gauche au niveau de la joue droite, descendre la main droite, la passer devant soi et faire un geste rapide en lançant la main vers l’arrière du côté gauche (pas collée au corps), au niveau de l’épaule, dirigée vers la lune. Le buste est tourné à gauche, regarder derrière au-delà de la main qui envoie un message vers la Lune. Ramener les deux mains de chaque côté du corps en se redressant. Avancer pied droit et main droite et faire la même chose à droite. Ce mouvement de torsion complète de la colonne vertébrale, jusqu’au regard, travaille essentiellement les cervicales.
8. L’Oie sauvage se pose sur l’eau en battant des ailes
Avancer le pied gauche, poser le talon. En même temps monter les deux mains vers le ciel sur le côté gauche. Les deux bras sont parallèles, faire des vibrations avec les deux mains comme pour tapoter la surface de l’eau du bout des doigts, descendre jusqu’au sol puis remonter sur le côté droit (les bras font un demi-cercle en passant vers le bas). Poids du corps sur le pied gauche et avancer le pied droit, descendre les mains et les remonter à gauche. Le regard suit les mains. Dans ce mouvement, les vibrations doivent arriver jusque dans les poumons. Faire plusieurs jusqu’à ce que lorsqu’on ressente la chaleur.
L’Oie sauvage s’ébroue sur l’eau
Commencer le mouvement lentementarrondir les épaules vers l’avant, bras et genoux souples, remonter en faisant un cercle vers l’arrière et montant sur la pointe des pieds – reposer les talons lorsque les épaules sont descendues. Les bras - qui sont des ailes - suivent les épaules. Une fois le rythme pris, ajouter un mouvement d’avant en arrière du bassin, de la poitrine et de la tête. Ce mouvement travaille essentiellement les vertèbres dorsales. On peut arriver à un rythme rapide, d’une certaine amplitude, mais jamais brutal.
L’Oie sauvage dort dans son nid.
Monter légèrement sur la pointe des pieds, le corps détendu, puis avec un mouvement de balancement des bras, se tourner vers la gauche, le bras droit passe devant le corps en allant vers la gauche, Les doigts en forme de bec de canard de la main droite vont taper au niveau de la clavicule gauche comme pour retirer une plume. Poser les talons, tourner à droite en se remettant sur la pointe des pieds et faire la même chose sur la clavicule droite avec la main gauche. Recommencer plusieurs fois de chaque côté et taper ainsi différents points du corps. On peut descendre le long des bras, ou sur le foie, là où on en ressent le besoin.